NOTRE UNIVERS

NOTRE HISTOIRE

SIAHO, c’est une histoire de voyages et de rencontres (oui, ça fait cliché, mais, c’est exactement ça…).

UNE HISTOIRE DE VOYAGES

Siaho est indissociable de notre projet de vie. Depuis plusieurs années, nous voyagions plusieurs mois par an. Nous cherchions un projet qui s’adapte à ce mode de vie, et même plus: qui nous permette d’en tirer parti.

 

Ludivine avait l’habitude de rapporter 30 kilos de tissus de chacun de ses voyages. Elle revenait la valise remplie d’imprimés africains et asiatiques. Le motif, l’imprimé, la couleur ont toujours été au cœur de son univers. Elle transformait ensuite ces tissus en accessoires, tous uniques, qu’elle cousait de A à Z. Au début, Ludivine fabriquait des sacs pour les copains, puis pour les copains des copains qui en demandaient aussi, et voilà comment a germé l’idée d’en faire une activité professionnelle à part entière.


Une histoire de motifs: la sérigraphie, notre marque de fabrique

Pour le projet Siaho, Ludivine a eu envie d’aller plus loin, de ne plus se borner à utiliser des imprimés existants. Elle a souhaité se démarquer en créant ses propres motifs. Elle a donc réfléchi aux différents moyens de les fabriquer. Le plus évident et le plus simple était d’avoir recours à l’impression numérique, mais ce procédé ne lui parlait pas: trop uniforme, trop lisse, pas assez artisanal… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n’est-ce pas?

Ludivine a alors découvert la sérigraphie. Cette technique consiste à imprimer à l’encre des motifs sur du tissu, à l’aide de pochoirs réalisés sur des cadres en bois. Chaque pièce est réalisée artisanalement et a donc une patte singulière. C’était pour nous! Nous nous sommes donc formés à la sérigraphie.

Au printemps 2011, nous sommes tombés par hasard sur une boutique vide. Sur un coup de tête, nous avons appelé pour proposer de la louer pour l’été. Contre toute attente, le propriétaire a accepté. Nous avions donc notre première boutique. Il fallait la remplir !

 

Et voilà comment Ludivine s'est retrouvée à découper et à sérigraphier pièce de tissu après pièce de tissu, du matin au soir et du soir au matin, dans sa cave (véridique). Il fallait ensuite assembler les pièces pour former les sacs et les coussins, produits en toutes petites séries. Un travail de fourmi et de titan à la fois.

Là où tout a commencé

 Un hiver, notre voyage annuel nous a menés à Bali. Cela a été une révélation, sur un plan personnel autant que professionnel: la population balinaise possède un vrai savoir-faire artisanal pour travailler le textile, mais aussi d’autres matériaux comme le bois ou la pierre. Les Balinais sont très inspirants pour nous.

C’est aussi à Bali que nous avons rencontré nos premiers partenaires, qui nous ont permis de donner une autre dimension à Siaho en développant l’activité.

La rencontre avec des partenaires


 Fabriquer nos créations a vite montré ses limites physiques. Nous avions envie de pouvoir proposer des séries plus étoffées, de développer la gamme.

 

C’est alors que nous avons fait la connaissance de Betty à Bali. Betty et sa famille ont produit pour Siaho une première petite collection, à la main, pièce par pièce, en toutes petites séries (trois exemplaires de chaque produit). Ils fabriquaient les accessoires exactement de la même manière que Ludivine le faisait en Bretagne (sauf qu’eux, ils étaient dix!).

Nous avons ensuite rencontré Harun. Il nous a permis, avec les cinq artisans qu’il emploie dans son atelier à Bali, de développer la gamme en prenant en charge le travail du cuir. Puis c’est à Linda que nous avons confié la fabrication de nos luminaires et la gestion de l’impression en sérigraphie. Six artisans y travaillent avec elle. Il faut imaginer Ludivine faisant des allers et retours sur son scooter pour apporter les tissus sérigraphiés de l’atelier de Betty à celui de Harun (de l’artisanat, on vous dit!).

Quatre années de suite, nous avons passé l’hiver à Bali. Ludivine a pris le temps de sélectionner ces ateliers, d’observer leur fonctionnement, de travailler et d’échanger avec les artisans, de construire un lien avec eux.

Dans la même démarche, nous avons plus récemment passé plusieurs semaines au Portugal afin de choisir un atelier de confection. Nous y avons noué un nouveau partenariat pour la fabrication de nos coussins.

Nos valeurs

Nous produisons nos créations de la façon la plus éthique possible. Nous avons fait le choix de valoriser un savoir-faire artisanal et de produire en séries très limitées, car l’uniformité n’est pas notre vision du monde. Nous portons également notre attention sur le respect de l’environnement et des humains avec qui nous travaillons.

Le respect des humains

Nous avons sélectionné avec beaucoup de soin les ateliers de confection avec lesquels nous collaborons. Ils n’ont évidemment pas recours au travail des enfants.

Nous considérons les artisans qui travaillent dans ces ateliers comme des partenaires, et non pas comme des sous-traitants. Ce partenariat doit pour nous être un échange équitable, c’est dans ce lien que nous trouvons du sens. Ainsi, lorsque les volumes de nos commandes passées à Linda ont bondi en quelques mois, nous n’avons jamais tenté de négocier les tarifs qu’elle nous proposait. Rétribuer la qualité à sa juste valeur est selon nous nécessaire pour respecter le travail effectué.

 

Le respect des conditions de travail des artisans est également essentiel à mes yeux. Dans nos ateliers balinais, le rythme de travail est d’ailleurs plus paisible que le nôtre, et c’est très bien comme ça!

Nos matières premières

 Les coussins sont en lin lavé certifié Oeko-Tex https://www.oeko-tex.com/en/, un label garantissant le respect de critères environnementaux, sanitaires et sociaux. Du tissage du lin à la fonction en passant par la sérigraphie, les coussins sont fabriqués de A à Z localement au Portugal.

Les t-shirts sont en coton bio et certifié Oeko-Tex. Faute d’alternative, ils sont confectionnés au Bengladesh, cependant, le fabricant que nous avons sélectionné, Santlley/Stella https://www.stanleystella.com/fr-be/ourpathtosustainability], bénéficie de plusieurs certifications sociales et environnementales et pratique des audits réguliers. Les t-shirts sont sérigraphiés par un atelier dans les Côtes d’Armor.

En raison des coûts et de l’offre existante, toutes nos matières premières ne sont pas encore aussi irréprochables que nous le souhaiterions sur le plan écologique. Produire nos créations d’une façon qui soit totalement en accord avec nos valeurs est un long processus, nous y travaillons…

Mais pourquoi «Siaho»?

Nous avons trouvé le nom «Siaho» sur une plage au Cambodge. Jusque-là, c’est glamour! La suite, un peu moins, mais on vous l’avoue quand même, allez. Notre projet de vie, c’était de travailler pour pouvoir voyager, et c’est dans cet objectif que nous cherchions à lancer notre activité de création textile. Stéphane a proposé «Ciao, parce que ciao, on se casse!» …et Ciao est devenu Siaho.

 

Nos produits

Aujourd’hui, Siaho offre une gamme étendue de créations textiles, qui ont toutes le point commun de faire appel à la sérigraphie: t-shirts, coussins, luminaires, sacs et autres accessoires de maroquinerie. Nous proposons aussi des sérigraphies sur papier à encadrer .Nous renouvelons sans cesse nos collections: Ludivine dessine de nouveaux motifs chaque année, Stéphane imagine les dessins à imprimer sur les t-shirts et sérigraphies papier.

Ludivine retrouve occasionnellement le chemin de la cave pour produire quelques sacs, Stéphane réalise toujours lui-même chacune des sérigraphies papier (toujours à la cave!), mais aujourd’hui, nous sommes designers plus souvent que fabricants. Cependant, nous restons très attachés au caractère manuel de la production et à sa qualité. Nous essayons de trouver un équilibre entre notre amour pour l’artisanat en petites séries, nos valeurs, et le développement d’une entreprise viable.

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